jeudi, mars 10, 2011

Trilogie du Charognard, tome 1&2

Ombre

Encore du K.J Parker ( cf article précédent et suivant ), cette fois avec une autre histoire de fantasy.

Un récit pas comme les autres... L'histoire est confuse. On s'y perd, on s'interroge, on trouve une réponse qui nous file entre les doigts... C'est la force de ce livre, de la trilogie d'ailleurs, cette insaisissabilité. On attrape l'intrigue, mais elle nous file entre les doigts.

Le héros sans passé, sans nom, sans rien, peut-être l'un, peut-être l'autre, aux souvenirs confus qui se mêlent sans cesse les uns et autres, ni "gentil" ni "méchant", mêlé malgré lui à ce qui lui dépasse, porte au et fort le thème du livre.

Un très beau commencement à la trilogie, écrit d'une main de maître.



Motif

La suite de la trilogie se joue avec le même ton que le premier. Cette fois, le livre est porté sous un autre axe. On est toujours aussi perdu, aussi peu sur de nos acquis gagnés après le premier tome. Poldarn est rentré chez lui ( mais est-ce vraiment chez lui? ) et vit une vie comme tant d'autres. Il tente de s'intégrer, mais son passé vient le narguer, même s'il ne sait toujours pas ce qu'était au-juste son passé. Et pire encore, son futur se présente à lui sous de mauvais auspices. 



Le titre lui-même fait partie de l'énigme et nous suit tout au long du récit, où les motifs de l'histoire apparaissent les uns après les autres...

Tout aussi splendide que le premier, on attend avec impatience la suite. Histoire complexe écrite par une main d'orfèvre, les deux premiers tomes méritent leur note.

Note : 5/5

La Couleur de l'Acier - Trilogie de Loredan, Tome 1

La trilogie de Loredan est ( encore ) un livre de fantasy. Mais attention! Quand je dis fantasy, je ne veux pas dire elfes, nains et tout le tralala hérité de Tolkien, non : l'histoire est ancrée dans un monde semi-réaliste mais tiré de l'imagination de l'auteur. L'atmosphère est digne d'un vrai cape-et-d'épée, mais située dans un château avec une ambiance qui oscille entre le Moyen-Age teinté de Renaissance. De part cette originalité, la trilogie s'impose déjà comme quelque chose de bien.

L'histoire va être partagée en plusieurs points de vues, qui vont se couper et se recouper à divers moments. Une des caractérisitques de ce livre est sa fine ironie et son sarcasme qui teinte les dialogues et les reflexions des personnages. Pour ne citer qu'un exemple, les mages qui ne font pas de la magie et se tuent à l'expliquer, mais qui sont considérés comme des sorciers trop fainéants pour assumer leurs pouvoirs.

Pour faire bref, le livre est très bon et son seul défaut serait quelques explications trop techniques concernant les diverses machines, qu'on a du mal à comprendre.

Note : 4,5/5